Installation : Passage à l’église de Cydroine, Laroche

Dans L’église romane de Saint Cydroine à Laroche (89), Xavier BERNARD a créé une installation « Passage ».

La genèse prend racine dans le lieu même, au croisement de la culture  celte, avec Cydroine (Sénon du IIIe siècle, opposant des Romains), et de l’œuvre de Henri Vincenot, en particulier « Les étoiles de Compostelle », où sont citées deux fois l’église romane et sa coupole octogonale.

Xavier BERNARD a donc, après de nombreux passages dans ce lieu spirituel, réalisé des œuvres à l’encre de chine de 20 cm par 20 cm, inspirées des émotions et mouvements vécus dans cet espace sacré.

Les œuvres ont été numérisées pour être produites sur un support de 9m2 (3 m X 3 m).

Pour cette installation, Xavier BERNARD a utilisé l’espace et le bâti en suspendant les œuvres dans la nef, aux poutres. Dans le chœur, il a utilisé l’intrados formé par les voûtes romanes du septentrion et du midi. Là, un jeu subtil se met en place dans la journée, alignant le rai de lumière, la transparence de l’œuvre et la rétine du visiteur.

Ouverte du matin au soir, tous les jours de la semaine, durant la période de l’été, cette installation peut se vivre seul avec les supports explicatifs proposés sur place, ou avec l’artiste qui se rend disponible sur demande et assure des permanences qu’il annonce sur Instagram (@xavier_bernard_artiste) et Hashtag #passage_xb sur Instagram • Photos et vidéos

 

Libelllul’ Ludivine Danau

J’ai ouvert ma micro-entreprise en juillet 2020 en création de bijoux, spécialisée en tissage de fil d’acier inoxydable hypoallergénique. J’ai été formée par ma mère, Christelle, sous l’enseigne et marque CrisCosmos, inscrite aux Métiers d’Art en tant que tisseuse de fil d’acier inoxydable en bijoux et objets de décoration.

La méthode consiste à tisser point après point, à la main, sans aucune machine (métier à tisser ou autre). Comme pour la fabrication de tissus, il est question de chaîne et de trame. Pour la chaîne, j’utilise des fils d’acier inoxydable de diamètres différents allant de 0,8 mm à 1,4 mm, tandis que pour la trame, il sera de diamètre 0,28 mm.

Le but et la difficulté sont d’arrêter les terminaisons sans soudure. J’associe, ou pas, mes créations avec des pierres gemmes ou de la résine époxy. Démonstration sur stand.

Ludivine Danau, pour me joindre passez par les commentaires .

Paola Jarry-Sainderichin

Après une formation musicale, et un bac Arts Plastiques, Paola Jarry-Sainderichin a été happée par le théâtre. Comédienne, metteur en scène, enseignante, et scénographe, elle crée maquettes de décor, masques, pochoirs de lumières, accessoires de scènes, et machineries improbables.
Depuis 2010, en parallèle, elle ré-explore les chemins et les gestes de son enfance autour de ses matériaux de prédilection : papier, ficelles, crayons et branchages.

SCULPTURES DE PAPIER, D’OSIER ET DE CRAYON

 

Avec ses mobiles aériens qui pourraient sortir d’un roman de Jules Verne ou d’un carnet de Vinci, ses crayons sculptés et ses osiers tressés, Paola Jarry-Sainderichin taille une  brèche dans notre quotidien ici et maintenant. Elle distord le temps, pour nous entraîner dans celui magique des contes, de l’enfance et de la poésie.
Simplicité et noblesse des matières -papier kraft, fil de lin, osier-, légèreté de la

réalisation, minutie des détails improbables, un univers en camïeu ouvrant grand les portes de notre imaginaire.
Des invitations au voyage, ou le voyage immobile du temps en suspens.

Paola Jarry-Sainderichin, Plasticienne – Scénographe

Contactez par les commentaires de cette page pour obtenir mes coordonnées.

Palis Celte, Concept

Le palis est un assemblage de planches formant un panneau mural.

Les œuvres présentées sont le plus souvent un extrait d’un ensemble plus grand et plus complexe.

C’est le vestige, le détail, un prélèvement de l’intérieur d’une pièce où a eu lieu de forts moments de spiritualité.

Ce sont essentiellement des passages, des seuils matérialisés avec différentes textures ou ornements inspirés des éléments de la nature, de l’histoire individuelle, ou de la sagesse ancestrale celte.

Le guide du nouveau collectionneur

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le marché de l’art sans jamais oser le demander

Il fait souvent la une des journaux, avec ses chiffres qui s’envolent très haut. Le marché de l’art, né au XVIème siècle en Europe, concerne les ventes opérées par les galeries d’art et les maisons de ventes aux enchères.

Malheureusement, il apparaît bien souvent comme un domaine privé, réservé à une poignée de privilégiés… C’est faux : accessible à tout un chacun, le marché de l’art n’attend que ses nouveaux collectionneurs. Pour ceux qui auraient encore un doute, voici les réponses à 9 questions couramment posées !

1. Qu’est ce qu’une œuvre d’art ?

« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art »

Vaste question, lorsque l’on songe à la variété de ce que l’on peut voir dans les musées ! Et notamment dans les institutions d’art moderne et contemporain, dont les expositions peuvent parfois dérouter jusqu’aux plus experts d’entre nous. Mais si la définition de ce qu’est une œuvre d’art anime les philosophes depuis l’Antiquité et jusqu’à aujourd’hui, il est possible de poser quelques points de repères…

Déjà, une œuvre naît obligatoirement de la main de l’homme, qui l’investit d’une intention. Parfois, cette intention participe d’un mouvement collectif, comme celle des Impressionnistes, des Surréalistes ou encore des Dadaïstes – qui se retrouvaient volontiers dans des réunions et des expositions pour porter un projet commun. Bien sûr, d’autres artistes sont solitaires et n’appartiennent à aucun mouvement. Ils sont toutefois le fruit d’une époque, et en sont le reflet fidèle – comme les artistes contemporains qui utilisent et détournent des outils numériques actuels pour produire des œuvres. Ensuite, une œuvre d’art peut prendre toutes les formes possibles et imaginables, car elle est à l’image de la liberté d’expression des artistes. Ce peut être une peinture de trois mètres de largeur, une minuscule sculpture en bronze, une photographie numérique, une installation d’objets trouvés, mais aussi une vidéo, une performance ou un geste insolent.

En 1958, l’artiste Yves Klein a par exemple organisé une exposition complètement vide, sans aucune œuvre d’art. Il a provoqué un véritable scandale, entré depuis dans l’Histoire de l’art ! Autre aspect important, le contexte. Quand Paul McCarthy a installé son œuvre Tree (2014), une sculpture gonflable verte de 24 mètres de hauteur, sur la place Vendôme à Paris, certains ont rétorqué que ce n’était pas de l’art : ils se trompaient, le statut de l’œuvre ne dépendant pas des appréciations de chacun mais bel et bien d’un contexte, en l’occurrence celui d’une exposition officielle, dans le cadre de la FIAC (Foire internationale d’art contemporain). C’est sans aucun doute Oscar Wilde qui résume le mieux la principale qualité d’une œuvre, dans la préface de son livre Le Portrait de Dorian Gray (1895) : « Tout art est tout à fait inutile. » Autrement dit, une œuvre n’existe que pour son attrait esthétique et conceptuel – elle n’est indispensable à aucun fonctionnement vital. Parfois, elle demande à son auteur de grandes connaissances techniques (notamment dans les arts de la peinture, de la sculpture, du dessin, mais aussi de la broderie, de la céramique, du travail du métal…) ; parfois non, certains artistes jouant sur une pratique simple, voire minimaliste – comme ceux qui pratiquent l’art du ready-made à la façon de Marcel Duchamp, et posent des objets du quotidien dans l’espace d’un musée pour les transformer, par la simple force de l’intention, en œuvres. En bref, une œuvre.

2. À quoi sert l’art

Si l’on s’en tient à ce qu’en dit Oscar Wilde, l’art est « inutile », et ne trouve sa justification que dans le fait d’être admiré. L’auteur confie donc aux artistes un grand devoir : celui de produire des œuvres dignes d’être admirées, autrement dit suffisamment belles, ou signifiantes, pour provoquer réflexion et introspection chez celui qui les regardent. Ce n’est pas une mince affaire !

« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », nous dit également l’artiste Robert Filliou. Cette petite phrase, un brin énigmatique, affirme une chose essentielle : toute vie sans art ne vaut pas le coup d’être vécue. Car, sans art, la vie n’aurait aucune saveur, aucune respiration. Elle n’offrirait qu’un rythme, certes vital, mais monotone: travailler, manger, dormir. Aussi, l’art sans la vie ne vaut rien : les artistes doivent se nourrir de la vie quotidienne, de leurs observations, de leurs lectures, de leurs joies et de leurs souffrances pour produire des œuvres qui parlent à tous.

L’art ne sert à rien, et c’est pourquoi il est indispensable : parce que tout homme a besoin de superflu, de beauté, de plaisirs esthétiques, pour transcender son train-train quotidien et atteindre, par le biais d’une peinture, d’une sculpture ou d’un dessin, un peu du sublime qui aide à survivre. Un sublime créé par des artistes sensibles – qui ont, ne l’oublions pas, eux aussi besoin de survenir à leurs besoins… C’est pourquoi il est important d’acheter les œuvres d’artistes vivants !

3. À quoi sert un certificat d’authenticité ?

Acheter une œuvre d’art, même à petit prix, ne va pas sans un certificat d’authenticité – un document essentiel qui garantit que l’œuvre a bel et bien été réalisée par l’artiste, et non, par exemple, par un faussaire. Si vous souhaitez revendre l’œuvre, il vous sera nécessaire (et pensez-y si vous achetez une œuvre à un particulier !).

Celui-ci est en général établi par l’artiste, ou par la galerie qui le représente. Il précise le nom de l’auteur, le titre et les caractéristiques de l’œuvre, et assure sa traçabilité. Les artistes gagnent tout à prendre quelques minutes pour en établir un : c’est un gage de sérieux, de valeur et ils sont ainsi sûrs que leurs œuvres seront toujours parfaitement identifiées.

Bon à savoir : une sculpture peut être reproduite plusieurs fois à partir d’un même moule. Celle-ci reste une « œuvre originale », tant que le nombre de reproductions n’excède pas huit. Si la sculpture résulte d’une taille de pierre ou d’un modelage de terre, elle est réalisée par l’artiste lui-même. Seule une sculpture en bronze nécessitera un moulage, et permettra un nombre limité de reproductions, qui sera indiqué sur le certificat d’authenticité.

4. À quoi faire attention quand vous achetez une œuvre d’art ?

Autrement dit, comment choisir une œuvre d’art… Il est vrai qu’il y a beaucoup de galeries d’art (on estime leur nombre à 2300 dans le monde, dont 200 en France), encore plus de maisons de vente aux enchères (14 000 dans le monde) et de marché d’artistes (innombrables !).

Pour s’y retrouver, n’ayez peur de rien : ni de manquer d’expérience, ni de vous tromper d’artiste et d’échapper au prochain peintre en vogue. Écoutez votre impulsion, celle qui vous donne l’irrésistible envie de voir cette œuvre tous les jours, de l’accrocher dans votre salon et d’en faire la pièce maîtresse de votre décoration. Car ce n’est ni le succès ni la cote d’un artiste qui en feront le meilleur compagnon de votre quotidien, mais bel et bien l’affection que vous porterez à ce qu’il dit du monde à travers son art.

Quelques conseils, toutefois : regardez l’œuvre longtemps, renseignez vous sur l’artiste en ligne ou demandez quelques informations à son galeriste, qui sera enchanté de vous répondre.

Pensez aussi aux couleurs et aux matières qui constituent votre décor habituel : une œuvre aux couleurs vives n’ira pas forcément dans un intérieur tout en pastel, mais une belle peinture jaune s’accordera parfaitement avec un canapé bleu, auquel elle répondra avec audace.

Pour l’accrochage – auquel il faut réfléchir dès l’acquisition –, rappelez-vous que l’œuvre doit être placée à peu près à la hauteur des yeux. Il ne faut pas qu’elle soit trop grande (à moins que vous ne disposiez d’un espace remarquable comme celui d’un loft ou d’une hauteur sous plafond de plusieurs mètres), car elle risque de gêner des gestes spontanés. Par exemple, une œuvre ne doit pas mesurer plus de deux tiers de la taille du canapé qu’elle surplombe, au risque d’être trop proche de son bord. Enfin, observez attentivement la technique de l’œuvre.

5. Est-ce que la signature d’une œuvre est importante ?

Si le certificat d’authenticité est indispensable, La signature de œuvre est au dos de chaque œuvre avec le nom de l’œuvre, je tiens un registre pour garantir l’authenticité.

Revenons quelques siècles en arrière : c’est au début du XVème siècle, autrement dit à l’époque de la Renaissance et de ses grandes commandes, que certains grands maîtres ont commencé à signer leurs œuvres, comme le faisaient déjà les orfèvres avec un poinçon. Mais c’est au XIXème siècle, lorsque le marché de l’art est devenu accessible à de très nombreux clients, que la signature s’est généralisée – elle pouvait ainsi apporter crédit et célébrité aux artistes.
Aujourd’hui, elle se retrouve aussi bien peinte sur des toiles que gravée sur des sculptures, inscrite sur le coin d’une photographie ou au dos d’une illustration. Sa présence a un effet sur le prix, mais ne signifie pas pour autant que l’œuvre est authentique – il est simple pour un faussaire de copier une signature ! Gardez donc à l’esprit que ce qui prime avant tout, c’est le certificat d’authenticité que je vous remettrez lors de la vente et l’inscription dans le registre.

6. Comment est fixé le prix d’une œuvre d’art ?

Bien sûr, il y a les prix gonflés artificiellement par un marché de l’art avide de sensations fortes – l’artiste Maurizio Cattelan a récemment vendu une banane scotchée à un mur pour 120 000 dollars, jouant de façon provocante avec le système des foires d’art contemporain. Mais la plupart du temps, l’évaluation du prix de l’œuvre dépend de qualités objectives.

Une œuvre de grande taille sera plus chère, car elle a nécessité plus de travail. De même si ses matériaux sont onéreux à l’état brut (le bronze, l’or et parfois les pierres précieuses font s’envoler les prix). La technique entre également en jeu : plus la pratique est complexe, longue et précise, plus l’œuvre prendra légitimement de la valeur. Aussi, le prix d’une œuvre est estimé selon sa qualité : celle-ci est évaluée selon la force du sujet abordé, l’harmonie de la composition, des lignes et des couleurs, l’originalité… Il faudra également prendre en compte des coûts variés, comme celui de la restauration de l’œuvre si elle est ancienne, celui de son assurance, de son transport et de sa conservation.

7. Comment se fait la cote des artistes ?

La question de la cote est soumise à un marché de l’art fluctuant, qui a ses effets de mode. Certains collectionneurs célèbres, comme François Pinault, n’ont qu’à acheter l’œuvre d’un jeune artiste pour que sa cote s’envole. Aussi, une exposition individuelle fera augmenter les prix (de façon proportionnelle avec la taille du musée, un petit centre d’art n’ayant pas le même effet que le Centre Pompidou).

Autres possibilités de voir une cote augmenter : si un ou plusieurs articles paraissent dans la presse, si une ou plusieurs galeristes défendent l’artiste, s’il vient tout juste de mourir, s’il emploie des matériaux précieux ou complexes, si ses œuvres se font rares sur le marché, ou encore s’il est redécouvert au gré d’un mouvement de pensée (récemment, les artistes femmes ont vu leur cote augmenter avec le retour du féminisme). Bref, il s’agit de rester attentif – et de surveiller du côté des jeunes plasticiens qui se lance à exposer.

8. Qu’est-ce que le premier marché de l’art ?

Le saviez-vous ? Il existe deux marchés de l’art : le premier englobe les œuvres vendues pour la première fois, généralement dans les galeries ou lors des foires comme la FIAC. Le prix est alors fixé par l’artiste et par son vendeur. Le deuxième comprend les œuvres revendues, notamment dans les maisons de vente aux enchères – le prix de l’œuvre peut alors avoir largement évolué, notamment selon la notoriété acquise entre temps.

Ainsi, nombreux sont les acteurs à entourer les artistes : il y a les galeristes, les commissaires priseurs, les experts, les conseillers en achat et en gestion de patrimoine artistique, les courtiers. On pourrait regretter que l’art et l’argent soient à ce point imbriqués, mais cette dynamique est indispensable et libère les artistes de différentes contraintes liées à la mise en vente de leurs œuvres.

9. L’art est-il accessible à tous ?

Épineuse question que celle-ci : à en juger par les nombreuses initiatives de « démocratisation culturelle » lancées par les musées et par le ministère de la Culture, on pourrait croire que l’art n’est pas toujours à la portée de tous… Et pourtant, il l’est ! Il n’est pas obligatoire de posséder une grande culture en histoire de l’art pour comprendre l’art ancien ou contemporain…

Regardez-le en toute simplicité, et faites-vous votre propre avis !

Car l’art n’exige rien de ceux qui le contemplent. Il se livre simplement au regard, c’est pourquoi il ne faut pas craindre de mal le comprendre : au contraire, il faut l’apprivoiser, ne pas hésiter à entrer dans les musées (le premier dimanche du mois, ils sont gratuits) et dans les galeries (toujours gratuites). Et pour un premier achat, se tourner vers des artistes que l’on aime au premier regard, dont les prix s’accordent à un certain budget.

Car l’art est ce qui rend la vie plus belle, et plus signifiante !